ENS LSH - Colloque - Pour une histoire critique et citoyenne, le cas de l’histoire franco-algérienne

Pour une histoire critique et citoyenne
Le cas de l’histoire franco-algérienne

20, 21, 22 juin 2006


SEKFALI Abderrahim

Université Mentouri, Constantine

Instituteurs et médersiens en Algérie coloniale

Session thématique « Enseignement et enseignants dans l’Algérie coloniale »

Mardi 20 juin 2006 - Après-midi - 14h30-16h30 - Salle F 05

Résumé de la communication

La saga des maîtres d’école d’Algérie depuis la seconde moitié du XIXe siècle aux années 1960, personnages très emblématiques, demeure un trésor franco-algérien encore méconnu. La présente étude est aussi bien un témoignage de reconnaissance envers les maîtres d’école d’Algérie qu’une contribution historique. Dans la conscience collective des Européens d’Algérie et des Algériens, le maître d’école représente une figure très attachante à laquelle il est fait référence à de nombreuses occasions.

Sans aucun doute, cette catégorie socioprofessionnelle a ses particularités : reconnus en tant que « hussards noirs de la République » dès les débuts de la IIIe République, ils sont définis vers la fin du XIXe siècle comme « un agent général de civilisation élémentaire plutôt qu’un maître d’école au sens ordinaire du mot ». Après la Première Guerre mondiale, les instituteurs veulent jouer un rôle politique et social très important en Algérie. Le passé de l’Algérie est rédempteur et sa pierre philosophale a été constituée au cours des générations par le travail honnête, la rigueur de pensée de la grande majorité des membres du corps enseignant du primaire, qui ont su gagner les cœurs et les esprits.



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