Pour une histoire critique et citoyenne
Le cas de l’histoire franco-algérienne
20, 21, 22 juin 2006
CNRS, Groupe de recherche et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient, Lyon
Mercredi 21 juin 2006 - Matin - 9h-11h - Salle F 106
Résumé de la communication
Le 20 août 1955 est un fait important de l’histoire de la guerre d’Algérie. Les violences perpétrées par les nationalistes dans le Constantinois ont été utilisées de manière polémique par les partisans de l’Algérie française pour condamner définitivement leur projet et pour justifier la guerre totale menée par les « forces de l’ordre ». De leur côté, les partisans de l’indépendance, parce qu’ils jugeaient ces violences injustifiables, ont occulté l’événement et se sont interdit ainsi d’évoquer la répression qui a suivi.
Mon intervention s’attachera à préciser les obstacles qui s’opposent à l’étude de cette période sombre de la longue guerre coloniale. Elle évaluera également les apports et les silences des archives et des témoignages et donnera un bilan provisoire des opérations qui ont suivi.
Publications
Appelés en Algérie, la parole confisquée, Paris, Hachette (Pluriel), 1998.
À travers le viseur, Algérie 1955-1962, Lyon, Aedelsa, 2003.
en collaboration avec Étienne Copeaux, Taksim, Chypre divisée, Lyon, Aedelsa, 2005.
La guerre d’Algérie, 1954-2004, la fin de l’amnésie, M. Harbi et B. Stora (dir.), Paris, Robert Laffont, 2004.